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Le Tao de Shinsei

Shinsei

Le « petit sensei » était un moine. Lorsque les Kamis originels sont tombés du ciel, il avait déjà vu beaucoup de conquérants aller et venir lors de sa longue vie. C’était un voyageur, toujours accompagné d’un corbeau.

Lorsque Rokugan faisait face aux atrocités de l’outremonde face à Fu Leng, Shinsei se présenta à l’Empereur et sollicita audience. A la surprise de tous, Hantei Genji (le kami Hantei, appelé ainsi parmi les Hommes) accepta de le rencontrer, puis de parler longuement avec lui.

Origine

Le Tao de Shinsei est une série de lectures et discussions qui est devenue la base de la religion Shinseïste. Les paroles de Shinsei ont été compilés dans cet écrit par le Kami originel Shiba pendant la discussion du vieux sage avec l’Empereur Hantei. On raconte qu'Akodo n'avait pas apprécié que Shinsei “fasse la morale” à son frère Hantei, et a quitté la pièce furieux. Shiba écrivit également tous les enseignements du petit moine prodigués lors de son voyage dans Rokugan pour trouver les 7 tonnerres (les humains ayant combattu Fu Leng à l’aube de l’Empire).

Shiba a accompagné le sage sans rater une seule de ses paroles, même celles aux simples locaux qu’il croisait. Lorsque Shinsei finit son voyage à Gisei Toshi pour y rencontrer Isawa, il demanda à Shiba d’arrêter d’écrire, lui disant que son travail était achevé.

Recueil de citations

La Voie

- Comme l’océan par rapport au petit ruisseau, comme le dirigeant par rapport à son peuple, tel est le Tao par rapport au monde.

- Chaque voyage commence par un premier pas. Avance vaillamment et ton voyage épousera la fortune. Avance timidement et il sera ruiné par le désastre.

- S’asseoir au bord d’une rivière peut permettre de saisir la vérité du monde. Une rivière n’a ni début ni fin. La vie entière est telle la rivière. Les leçons n’ont ni début ni fin.

- Les mots du Tao sont simples. Suivre le Tao est difficile. Ainsi le simple voit les choses extérieures. Le complexe révèle l’âme.

- Servir le Tao, c’est servir l’Empire. On ne peut dissocier l’un de l’autre, pas plus que l’on ne peut séparer la mer de la terre.

- L’étudiant demanda : « Qu’est-ce que la vérité ? ». Shinsei sourit : « Quoi que je puisse te répondre » répondit-il « ce sera un mensonge. »

- Pour choisir la bonne voie, il faut connaître les gouffres qui la bordent.

- Le tao qui peut être défini n’est pas le Tao lui-même. La vérité qui peut être nommée n’est pas la Vérité.

- La voie ne peut être une seule chose, car s’il en était ainsi, elle ne pourrait en être une autre.

- Suis ta propre voie, ou tu tomberas dans les pièges tendus par les autres.

- Shinsei dit : « Mes fautes me viennent de mes parents ; mes vertus me sont propres. Quelle logique dans tout cela ?»

- Shinsei dit : « Je ne suis que la coupe et le Tao est la fontaine. Quand tu n’as pas soif, ton esprit s’attache-t-il à la coupe ou à la fontaine ? »

- Aucune voie n’est suffisamment étroite pour que l’on soit obligé de la parcourir seul. Soyez un avec vos frères et tenez-vous à leurs côtés. Dans leur force vous trouverez la vôtre.

- Un élève demanda à son maître en quoi consistait le chemin de l’illumination. Le maître lui répondit : « Ce chemin peut être parcouru en trois pas. Le premier tue tes parents. Le second me tue. Le troisième te tuera. Es-tu prêt à suivre ce chemin ? »

- Un homme doit trouver la place que lui réserve la vie ou n’être qu’une pauvre âme errante, perpétuellement insatisfait, jamais en paix et semant la discorde partout où il passe.

Le comportement

- N’essaye pas d’être quelque chose, mais d’être quelqu’un.

- Vous êtes maître de chaque mot que vous prononcez.

- L’hésitation est mère de la défaite.

- La pensée et l’acte ne doivent faire qu’un.

- Chaque jour de sa vie, l’homme est son seul juge.

- Nous narrons les légendes des héros pour nous souvenir que nous pouvons-nous aussi être grands.

- Certains s’écroulent par la trahison, et d’autres chutent par la vertu. Un vrai héros conquiert les deux.

- Apprenez à partir, et vous trouverez la liberté en vous-même.

- Les mauvaises fortunes arrivent seulement quand la porte leur a été laissée ouverte. Les bonnes fortunes frappent, et sont trop souvent renvoyées.

- Plus on s’éloigne de la modestie, plus il est facile de perdre pied.

- Quand on s’attelle à une tache, il faut ne se préoccuper que de ce que l’on est en train de faire et de rien d’autre. La distraction amène le désastre.

- Il faut apprendre pour voir ce qu’il y a à voir au-delà de ce que les autres veuillent bien vous montrer.

- Simplifiez, simplifiez, simplifiez toujours.

Vie et Mort

- Quels sont les enseignements de la vie ? Un compte-rendu approprié.

- On ne peut vivre si l’on se cache de la vie.

- « Combien de temps dure une vie ? » demanda l’étudiant au Maître. « Un souffle. » fut la réponse.

- L’enfant veut grandir vite, les parents veulent vieillir lentement.

- Ce que vous appelez « Moi » est une porte qui s’ouvre et se ferme chaque fois que vous inspirez et expirez.

L’honneur

- Vous ne pouvez attendre l’honneur. Vous devez parcourir le monde et la trouver.

- Il est honorable d’être accusé par ceux qui méritent d’être accusés.

- Un homme continue de vivre même s’il est accablé, mais le déshonneur le tue bien avant que son cœur n’ait cessé de battre.

- On peut voler son sabre et son armure à un samouraï, mais on ne peut lui voler son honneur.

Les Vérités

- Le monde est plus que ce que l’on peut voir.

- Les vents soufflent, les nations changent, les Fortunes naissent et disparaissent, mais c’est toujours au peuple que l’on demande de porter le fardeau.

- Une poignée de trésors n’est que poussière comparée aux richesses que la famille d’un samouraï lui donne.

- Il n’y a pas de choses aussi simples que les coïncidences : ce sont seulement des occasions de bon augure.

- Ne promet jamais plus que tu ne pourras accomplir.

- Toute chose est nécessaire – la guerre, la paix, le fil d’une lame et le son d’un poème. Avec la compréhension, toute chose est une.

- Parfois, la ruine d’une famille ne tient qu’à un geste maladroit.

- De mauvais débuts ont de mauvaises fins.

- Les hommes patients et les hommes paresseux peuvent être des armes redoutables.

- Un ami ne vous abuse qu’une fois.

- L’amitié véritable se mesure à l’heure de porter un fardeau à plusieurs.

- Les hommes désespérés recourent à des mesures désespérées.

- Seule l’apparence de tout ce qui est et de tout ce qui n’est pas peut révéler la vérité.

- C’est notre nature de nous aveugler nous-mêmes pour ne pas voir ce que nous voulons ignorer. Mais la valeur de ce qui est ignoré n’est vraiment connu que quand elle est nécessaire.

- Chaque pas en avant est aussi un pas en arrière, et pour connaître le futur il faut aussi comprendre le passé. Sans l’un, l’autre ne peut-être.

- Le centre est tout. Trouvez le centre. Toute chose s’assemble naturellement à partir de là.

- Ton visage me dit une chose et tes yeux m’en disent une autre.

- La différence entre un mauvais et un héros est trois pas dans une direction ou une autre.

- Un homme ne peut accomplir son devoir si on ne sait pas ce qu’on attend de lui.

- La souffrance est la seule récompense des menteurs.

- Ce qui semble être des défauts peuvent être des qualités.

- L’ongle qui dépasse est le premier qui casse.

- Seuls les grands hommes payent le prix de leur grandeur, alors que nous en partageons tous les bénéfices.

- Ce qui est écrit ne représente pas ce qui est, mais juste ce qui est écrit.

- Les miroirs peuvent tuer progressivement.

- Il y a trois types d’hommes forts en quête d’armes : le garde du corps, le soldat et le parent.

- Celui qui parvient à voler n’est pas meilleur qu’un oiseau ordinaire, celui qui conquiert son cœur est cependant un héros.

- Ne vous souciez pas de l’autre monde, occupez-vous d’un monde à la fois.

- Si vous ne parvenez pas à travailler dans la joie, il est alors préférable pour vous de ne pas travailler.

- Le temps du Tonnerre est court, ce moment du vent au milieu des moments de quiétude. Ainsi la violence disparaît, mais la paix dure autant qu’une vie.

- Il n’y a pas de repos, juste des temps pour se préparer.

Le courage

- L’homme courageux n’a pas besoin d’être cruel.

- L’âme d’un homme peut se nourrir de son courage ; mais c’est le riz qui remplit son estomac et une armée ne peut aller au combat nourris de son seul courage.

- Ne vous méfiez pas des hommes qui prennent des risques alors qu’ils possèdent des titres et des terres. Méfiez-vous de ceux qui ne possèdent rien.

- La seule véritable épreuve de courage, c’est la dernière.

- On oubliera peut-être les hommes courageux un jour, mais jamais les actes courageux.

- On n’a pas besoin d’armure, on n’a pas besoin d’arme. On a seulement besoin de savoir que l’on ne peut être vaincu.

- Celui qui n’est prêt à rien sacrifier finira par tout perdre.

- Si tu dois marcher, marche ; si tu dois courir, cours. Ne tergiverse jamais.

- La peur craint le rire.

- L’homme courageux n’a nul besoin d‘arme ; l’homme censé les veut toutes ; l’homme ambitieux a un plan impliquant l’homme censé.

La destinée

- Même les dieux doivent s’incliner devant la destinée.

- La fin n’est pas écrite. C’est à nous de décider.

- Même l’incertitude n’est pas certaine.

- Ceux dont les desseins sont purs ont la force qui ne faiblit jamais.

- La destinée n’a que faire des secrets. Quand un événement doit se produire, cela est évident pour tous, sauf pour les sots.

- Ne questionnez jamais une étoile filante. Suivez la tout simplement.

La compassion

- Il faut se pencher pour aider un homme tombé à terre.

- Soyez doux avec le faible, le vieux et l’ignorant. Au cours de votre vie, vous serez les trois.

- Nous compatissons à la douleur uniquement quand c’est nous qui souffrons.

- Parfois, la voix de la paix doit résonner comme le tonnerre.

- Caresser un scorpion d’une main compatissante ne rapporte rien, sinon de se faire piquer.

L’apprentissage

- Dans l’esprit du débutant il y a beaucoup de possibilités. Dans celui de l’expert, il n’y en a que quelques-unes.

- Si tu es certain d’avoir appris tout ce qu’il y avait à apprendre, alors tu as échoué.

- Un maître enseigne. Un élève apprend. S’il y avait suffisamment de temps dans chaque monde, aucune décision ne serait jamais prise.

- Un homme regarde les coutures d’un kimono et demande pourquoi elles sont si grossières. Un tisserand parlera à un autre tisserand de la façon dont le kimono aura été cousu.

- Ce n’est que dans la tombe que vous n’aurez plus rien à apprendre.

- Ceux qui demandent des réponses finissent souvent par demander l’ignorance.

La confrontation

- Nous n’avons pas besoin de porter les armes pour goûter à la majesté d’une bataille.

- L’aube d’un homme est le crépuscule d’un autre.

- La vraie noblesse ne vient pas du fait d’être supérieur à un autre homme, mais d’être supérieur à son passé.

- Quand dix mille hommes s’affrontent au milieu du cliquetis des armes et du brasier, c’est toujours l’acte d’un seul homme qui fait la différence.

- Pendant que vous vous reposez, vos ennemis s’entraînent.

- Ebranle ton ennemi, et tu découvriras qu’il n’est plus aussi effrayant qu’il ne le fut.

- Choisis tes alliés parmi les ennemis de tes ennemis.

- Parfois la plus grande victoire est aussi la plus grande perte.

- C’est quand ton adversaire est certain que tu ne peux agir que la victoire est à portée de main.

- De même qu’il ne peut y avoir deux soleils dans les cieux, il ne peut y avoir deux Empereurs sur terre.

- La route de la vengeance mène droit au soleil couchant. Il n’y a ni auberge où se reposer, ni détour vers la même destination. C’est une route longue et sanglante, qui ne s’achève que dans la tombe.

- Ne juge pas un homme au seigneur qu’il sert. Juge-le sur le choix de ses ennemis.

- Sois l’enclume. Un forgeron peut utiliser de nombreux marteaux, mais il n’utilisera jamais autre chose qu’une enclume.

- Connaître ses qualités n’est d’aucun secours si l’adversaire peut vous empêcher d’y faire appel.

- Pour chaque armée qui est certaine de sa victoire, il y a un général ennemi qui sait comment placer le prix trop haut.

- Deux hommes peuvent affronter ce que ne peut affronter un homme seul.

- Il est possible de tromper l’adversaire avec ses propres certitudes.

- Lorsque quelqu’un est préparé à affronter son ennemi, le combat en lui-même n’est qu’un détail.

- Remportez le combat contre vous-même, et alors tous les autres adversaires ne seront plus rien. La nature, les éléments et le Vide

- Les éléments ne sont pas choses à avoir une fin : ils sont le début et la fin.

- On ne peut pas plus commander aux éléments qu’on ne peut commander aux étoiles. Il faut apprendre à se mettre à l’écoute du chant du monde céleste. Une fois qu’on y est parvenu, il faut apprendre à danser.

- Retiens d’une main ce en quoi tu as confiance car c’est ton allié. Retiens de l’autre ce en quoi tu n’as pas confiance car c’est ton ennemi. Comprends le feu, et tu comprendras le monde.

- Le vent est si léger que vous ne vous sentez pas respirer. Faites attention, seul le fou croit que le vent est vide.

- Maîtrise la voie de la terre et tu découvriras les vertus des montagnes éternelles.

- La Terre, silencieuse et paisible, est telle un géant assoupi qui ne souhaite pas être réveillé.

- L’eau purifie l’âme de la peur comme elle purifie des souillures de la terre.

- Il n’existe aucun secret sur le Vide. Il est impossible de le comprendre. Le Vide est tout et rien à la fois. Il est la danse des éléments.

- La Nature suit la voie de la moindre résistance. La voie de l’illumination est la voie de la Nature. Ne lui résistez pas. Empruntez-la.

- Le bourdonnement de la Libellule n’est guère différent du rugissement du Lion. Toutes les créatures ont une voix par laquelle elles expriment la voie. Il en va de même pour nous.

- La force de la volonté est la force des montagnes. Ne cherche pas dans les mots, mais dans les actes.

- Les gens parlent. La Nature agit.

- On ne peut harmoniser les énergies élémentaires si l’on n’est pas soi-même en équilibre.

- C’est le son de l’harmonie la plus pure, le son de l’univers. Faites chanter cette chanson à votre âme et vous vous rendrez compte que rien ne vous est impossible.

- L’herbe ressent le vent, comme la pierre, l’arbre et même nous. Mais chacun ressent-il vraiment le même vent ?

- Seulement si vous vous inclinez devant le souffle coupant du vent que vous pourrez vous relever dans le calme qui suivra.

- Des pierres empilées ne font pas une montagne. Des pierres empilées défendues par de braves samouraïs sont plus fortes qu’une montagne.

- La Nature ne reconnaît pas le Bien et le Mal.

- Les scorpions affamés grouillent sur le champ de bataille ; le scorpion rassasié dort au fond de votre botte. Lequel est le plus à craindre ?

- Quand les sauterelles s’entre-déchirent, le geai est à la fête.

- Le lion aime le goût du loup jusqu’au jour où il est confronté à toute une meute.

- L’Eau est la substance la plus douce, mais elle peut briser la roche.

- La force de notre adversaire appartient à l’Univers, donc à nous.

- La Terre est au repos, mais sa puissance est la force d’une volonté insurmontable.

- La voie du Vent n’est pas toujours subtile.

- Le Feu est un maître cupide, sa puissance repose dans la vitesse et la déception.

- Dans la Nature, la beauté dissimule souvent un danger mortel.

- Toute chose naît, meurt et renaît.

L’Esprit et le Ki

- La force de l’esprit est plus grande lorsque l’esprit est en harmonie avec le coup.

- Votre âme, votre énergie vitale, n’est pas limitée par la chair. Elle peut atteindre ce que les doigts ne peuvent pas.

- Les esprits malfaisants sont les fruits d’une vie impure. Vis ta vie dans la certitude et la justice et tu ne subiras pas les malédictions des Fortunes.

- Dans chaque souffle repose les secrets des Cieux, et avec chaque mot nous éloignons de l’Illumination. Avec le silence, le Monde parle et nous devons lui répondre de même.

- La vraie force du Ki est ainsi : rapide au début et à la fin, et calme au milieu.

- Ce lui qui a l’esprit clair peut venir à bout de la volonté la plus inflexible.

- Maîtrisez votre Ki ; vivez en harmonie. Alors seulement il vous sera possible de canaliser la puissance de l’univers pour la diriger contre vos ennemis.

La sagesse

- Toute chose est connue pour celui qui est sage.

- Etudie ce que le pin et le cerisier peuvent t’apprendre. L’homme n’est pas le seul gardien de l’illumination.

- Si le général est sage, il sait qu’un seul homme peut arrêter une armée entière.

- Le fou, lorsqu’il tient sa langue, passe pour un sage.

- La sagesse peut être trouvée dans de nombreux endroits, mais il faut toujours commencer par chez soi.

- Le général sage qui connaît son adversaire sera capable d’agir comme s’il lisait dans ses pensées.

- Seul l’homme avisé voit l’obstacle tel qu’il est réellement et non pas tel qu’il semble être.

- L’homme sage ne craint pas les longs couteaux, mais ceux dont on se sert au corps à corps.

- Pendant que les autres se lamentent sur ce qu’ils auraient dû faire, l’homme avisé se prépare à ce qu’il va devoir faire.

- Savoir apprécier la beauté, voilà le début de la sagesse.

- La sagesse vient en découvrant les possibilités qu’offrent les dilemmes.

- Parfois la sagesse consiste à brûler les ponts avant de les traverser.

- La recherche de la sagesse à toujours un prix.

- A ceux qui sont venus avant, déférence. De ceux qui sont venus avant, conseils.

- Si vous n’arrivez pas à trouver l’illumination, attendez une centaine d’années. Elle vous aura attendu.

- La route du temple est la voie d’or de la sagesse.

- Chercher l’illumination, mais ne soyez pas assez stupide pour attendre l’illumination.

L’Ombre et la Lumière

- Lorsque les ténèbres se lèvent, un homme doit trouver des alliés dans les ombres.

- La voie des ténèbres est toujours synonyme de puissance incommensurable. Et le prix pour l’emprunter est toujours élevé.

- Là où il y a de la lumière, il y a également de l’ombre.

- Le fait de suivre une lumière trompeuse ne peut qu’entraîner plus profondément dans les ténèbres.

- Un cœur sombre dissimule de nombreux secrets. Les cœurs les plus sombres cachent les secrets les plus terribles.

- Le mal n’a pas besoin d’avoir le goût du poison ou du miel, la farine est bien plus courante que ces deux-là.

- Chaque commencement est la trame d’une fin et chaque histoire a sa conclusion. Dans tout berceau repose l’ombre de la tombe.

Discussions des Kamis et des Tonnerres avec Shinsei

- « Plus l’âme est corrompue, plus elle lui est insupportable de regarder ce qui est pur. Donc il en est ainsi avec le cristal et le jade et les créatures des terres noires. Rappelle-toi ça, Hantei, car un jour ceci te sauvera la vie. »

- « Des neuf enfants du Soleil et de La lune ; Doji ; Akodo ; Shinjo ; Hida ; Togashi ; Bayushi ; Shiba ; Fu-leng et moi-même … » commença l’Empereur. « Non », dit Shinsei. « Non ? » demanda mon frère d’un air interrogateur. « Le Soleil et la lune avaient dix enfants, mais vous ne connaîtrez jamais votre frère cadet. »

- Shinsei a dit : « Qui te lie ?» L’Empereur répondit : « Personne. Je suis l’Empereur. » « Il y a là une contradiction dans les termes. » Dit le moine avec un sourire.

- Shinsei demanda : « Sais-tu ce que c’est, Shiba ? » « C’est la transcription de vos paroles, Shinsei. » répondit-il. « Non. Pour vous ce n’est que le présent, le fruit d’une simple soirée de travail qui sera transmis à un autre pour qu’il le copie. Mais pour ceux qui viendront après, c’est une page d’histoire. Les erreurs commises, les moments de gloire, les batailles gagnées ou perdues… Les leçons tirées. Tu ne peux apprécier l’histoire car tu es immortel. »

- Akodo quitte la salle. Shinsei lui demande pourquoi. Il répondit : « Parce que cette voie n’est pas la mienne. » « Ce n’est pas ma voie non plus : c’est celle que suit le Monde. » dit le moine.

- Hida était enragé d’avoir perdu lors du tournoi des Kamis. Shinsei lui dit « Tu as perdu car tu n’as pas vu tes erreurs. » Hida répondit : « Mais du fait de ma faiblesse, j’ai été le premier à échouer. » Shinsei lui rétorqua : « Non. C’est ton incapacité à accepter ta faiblesse qui t’a fait échouer. Mais maintenant tu le sais, ce savoir va te permettre de transformer ta faiblesse en force. Les mensonges sortent de la bouche de ceux qui renient leurs faiblesses. La vérité n’habite que ceux qui savent ce qu’ils sont. Connaître ses faiblesses est une force en soi, premier Crabe du nom. Cherche la vérité que recèlent ces mots, et tu ne seras plus jamais vaincu. »

- « Nous chevauchons vers les terres Crabes, pensez-vous pouvoir nous suivre ? » (Shinsei a Otaku, avant que celle-ci n’éclate de rire).

- « Quel est ton nom, etranger ? » demanda Hantei. « Je suis Shinsei. » repondit le petit homme. « Je suis venu vous offrir des conseils. » « Tu viens offrir des conseils au Fils des Cieux ? » répondit froidement Shiba. « Qui es-tu pour mettre en doute sa sagesse ? » Shinsei fronça les sourcils. « Je ne suis pas venu apporter de la sagesse, mais des conseils. La sagesse nait en soi-même. »

- « Pourquoi te regarderai-je différemment ? Que peux-tu m’offrir que les savants n’ont pu m’offrir ? » demanda Hantei. Shinsei répondit : « Une Perspective. »

- « Je sais qu’il y a un équilibre dans toute chose, dictée par les lois de l’Ordre Céleste. Je connais les secrets de cet équilibre entre les éléments : air, eau, feu, terre et ce qui se trouve entre. Je sais que votre frère, que l’on nomme Fu-leng bien que ce ne soit pas son vrai nom, tire sa puissance du plus sombre et puant des royaumes de corruptions et de mort. Il cherche à tout consumer, tout comme les chiens enragés attaquent tout ce qu’ils voient. S’il n’est pas battu, le monde sera reconstruit à son image pour 1000 ans de ténèbres. »

- « Comment peut-il être vaincu ? » demanda Hantei. « En comprenant la vérité comme il l’a fait. » répondit Shinsei.

- « Vous devez écouter. Vous devez vous ouvrir votre esprit a la vérité que je vous apporte, et ensuite viendra la part la plus difficile : vous devrez changer. » fut la réponse de Shinsei a Shiba et Hantei.

- L’Empereur demanda à Shinsei : « Comment puis-je parvenir à l’illumination ? » Shinsei répondit : « Je ne sais pas. » L’Empereur lui dit : « Mais pourtant vous l’avez atteinte. » Shinsei lui répondit : « Cela ne veut pas dire que je sais comment vous allez l’atteindre. »

- Hantei demanda : « Quand tu ne seras plus, où trouverai-je une sagesse comme la tienne ? » Shinsei répondit : « Dans les gâteaux à base de farine de riz. »

- Togashi dit au vieux sage « Je n’ai pas compris. » Shinsei répondit : « Moi non plus. » Ils rirent et mangèrent ensemble.

- « Quel que soit son destin, ce n’est pas de notre ressort, Doji-sama. » (Shinsei a Dame Doji à propos du destin de Fu-leng.)

- « Comme je l’ai dit avant, les Cieux laissent le royaume des mortels choisir son destin. Ceux qui devront affronter Fu-leng devront être choisi parmi les mortels. »

- « Personne d’autre que les Tonnerres ne peuvent se tenir devant Fu-leng, chacun d’entre eux étant le sol sous les roues de la destinée. »

- « Tant de poids placé sur les divagations d’un simple vieillard » (Shinsei à Shiba après l’écriture du Tao)

wiki/l5r/tao.txt · Dernière modification : 2024/02/16 23:51 de sadsoul

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