Codifié par Kakita au premier siècle de l’Empire

Lorsqu’une personne se sent bafouée dans son honneur, elle est en droit de réclamer un duel contre la personne qui s’est montrée discourtoise envers elle. Cela arrive parfois, mais dans de rares cas, l’on peut faire des duels amicaux. Les duels sont le moyen officiel de régler ses affaires en public.

Qu’importe si le vainqueur du duel est la personne qui a déshonoré l’autre, celui qui remporte le duel est celui à qui la société donnera raison.

Le duel s’effectue sous la forme de « Iaijutsu » et traditionnellement au Katana même si dans certains cas le duel est réalisé avec une autre arme. Les duels se terminent généralement au premier sang, notamment dans les tournois. Mais l’histoire garde surtout en mémoire des duels qui se sont déroulés en provoquant la mort d’un des protagonistes.

Le duel se fait suivant un rituel très particulier que les participants doivent respecter. Manquer une étape de la démarche est extrêmement déshonorant, aussi les partis ne vont jamais se risquer à ne pas suivre le processus usuel :

La personne qui veut provoquer une autre en duel doit demander l’accord de son supérieur hiérarchique (généralement un Daimyo mineur). Si celui-ci sait ce combat perdu d’avance, il lui interdira de défier son adversaire. Un samurai ne doit en aucun cas faire perdre des propriétés de son Daimyo. Or, le samurai est par définition une propriété de son Daimyo.

Si le Daimyo accepte, le samurai doit préciser les termes du duel : raisons, prix de la victoire (rétablissement de la vérité, la main d’une femme, etc.).

Ceci fait, le samurai défie son futur adversaire qui devra à son tour demander l’autorisation de son Daimyo. Si le Samurai défié ne porte pas le daïsho (armement complet du bushi : Katana et Wakizashi), il peut demander à une autre personne de le représenter.

Certaines écoles de bushis dont la célèbre école Kakita, où chaque empereur y fait ses armes, a fait sa spécialisation en Iaijutsu. De nombreux courtisans font donc appel aux membres de ces écoles pour les représenter.

Une fois le duel accepté, la personne défiée choisit le lieu, la date, et l’heure, à condition que le duel se fasse dans l’Empire, en public, et moins d’un an après avoir accepté le duel.

Il est possible de s’affranchir de tous ces protocoles administratifs lorsque l’affront est flagrant et public. En ce cas la personne bafouée provoque le duel qui se déroule dans les instants qui suivent, quelle que soit la situation dans laquelle se trouvent les personnages. Cela n’est possible que dans le cas où les samurais ne sont pas en mission. En effet, dans le cas contraire, réaliser le duel peut mettre en péril la mission et donc les duellistes sont mal vus par leurs congénères. Cela dépend surtout de la philosophie des duels au niveau de chaque clan.

Simplement : prière aux Fortunes et rituel de purification. Le duel se fait généralement aux premières lueurs de Dame Amaterasu.

Advienne que pourra, que les Fortunes guident le vainqueur !

• Jet d’initiative pour le premier à avoir les informations sur son adversaire.
• Jet de Iaijutsu (Evaluation) / Intuition.

Une information + Une par augmentation sur l’adversaire parmi les suivantes :

• Anneau de Vide
• Réflexes
• Iaijutsu
• Capacités de maitrise du Iaijutsu
• Nombre de points de vide restants
• Rang de blessure actuel de l’adversaire

De plus, si un jet excède de plus de 10 celui de l’adversaire, gain de 1g1 sur la concentration.

Les adversaires se concentrent et attendent le signal pour frapper.

• Jet d’opposition de Iaijutsu (concentration) / Vide (+1g1 éventuellement grâce à l’évaluation)

Si un protagoniste bat de 5+ le jet de son adversaire, il gagne le droit de frapper le premier. Il gagne une augmentation gratuite sur son jet de frappe pour chaque tranche de 5 supplémentaire.. Si aucun des deux ne bat le jet de son adversaire de plus de 5, les deux combattants frappent en même temps : on appelle cela la « frappe karmique »…

• Le duelliste le plus rapide effectue un jet de Iaijutsu / Reflexes contre son adversaire.
• Le second duelliste peut faire sa frappe à son tour, APRES avoir encaissé le coup s’il est touché (et

donc, avec les malus de blessures correspondant).

• Tant qu’un personnage n’est pas hors de combat, le combat continue.

• Les joueurs ne peuvent pas faire d’autres actions que frapper sans subir de déshonneur.
• Dans le cas d’un duel au premier sang, il est déshonorable de continuer le combat si on

est touché. On considère comme touché un joueur qui a son second rang de blessure terminé (état “légèrement blessé”)

• Il est extrémement déshonorant de ne serait-ce que frapper son adversaire dans un duel au premier sang si on a son propre sang qui coule déjà.
• Si les deux duellistes se rendent blessés en même temps lors d'une frappe karmique, le duel est annulé. La cause ne fait plus objet, et il n’y a ni vainqueur, ni vaincu.